Feu Gaëtan Deneault
This @rticle was cre@ted by Djeault, on Sunday, September 13th, 2009 at 7:40 amDeprecated: preg_replace(): The /e modifier is deprecated, use preg_replace_callback instead in /storage/content/02/1102102/blog.djo.ca/public_html/wp-includes/formatting.php on line 74
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Adieu Papa : 1921jul17 - 2009sep02 § 1. Mon petit papa d’Amour a enfin été libéré de son corps, qui ne le servait plus que peu, après 88 ans de loyaux services : ses jambes l’avaient abandonné depuis un an et ses mains étaient tordues par les dépots calcaires de l’arthrite ; mais malgré cela, il avait encore la force de sourire, de faire des blagues et de discuter de spiritualité et de philosophie… § 2. Depuis sa chute, le soir de la Fête des pères, le 21 juin 2009, Papa avait été hospitalisé à l’hopital Jean-Talon, à Montréal, Québec, Canada. Ce n’était pas sa première chute, car la nuit, il oubliait parfois que ses jambes ne le soutenaient plus, pour se rendre à la salle de bain, par exemple. § 3. Durant mes vacances estivales 2009, j’en ai profité pour habiter Montréal entre les 10 et 25 juillet 2009 ; cela m’a permis de visiter Papa au moins six fois. J’ai loué une chambre chez une jeune femme sur l’avenue Chateaubriand, à 10 ou 15 minutes de marche de l’hôpital. § 4. C’est alors qu’ils vivaient tous deux sur cette avenue de Chateaubriand, que Papa et maman s’étaient fiancés, 66 ans et trois mois auparavant. Ce 2009sep11, ça aurait fait 66 ans que Papa était marié avec Maman. Les deux étaient encore toute tendresse l’un envers l’autre…
§ 6. Lettre m@il de mon frère la veille du décès de papa Ayez une bonne pensée pour monsieur votre père. Alors plus la peine de venir le voir pour communiquer avec lui. Cet après-midi, maman l’a embrassé pour nous tous. Nous ne manquerons pas de te faire savoir quand la fin sera arrivée Pour le moment il n’y a rien d’autre à faire qu’attendre l’inévitable. § 7. Je crois avoir clos ma relation avec Papa cet été, mais l’exposition de son corps sans vie ce vendredi 18 septembre 2009 et le service funèbre le lendemain seront des moments intenses, car jamais plus, je ne reverrai cet homme bon, plein de gentillesse et d’humour, qui était et restera mon inspiration, jusqu’à mon dernier souffle… Papa, je t’aime et je suis heureux de te l’avoir souvent dit de ton vivant ! |
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